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Romane Neige Sur Sa Vie
25 janvier 2011

C'est à toi que je parle !

J'essaie de me souvenir, j'essaie de me souvenir de tout ce en quoi j'ai cru quand je suis tombée amoureuse de toi. Je me souviens où j'étais quand tu es arrivé, d'où tu m'as relevée. Je t'ai regardé et tout de suite, j'ai vu en toi mon sauveur, héros malgré son masque de désinvolture. Avec ton sourire si franc, tu m'as calmée et depuis tu ne m'as pas quittée. Pourtant, tu aurais pu prendre tes jambes à ton cou à plusieurs occasions. Parfois, c'est comme si tu l'avais déjà fait depuis longtemps. Quand tu t'endors quand je pleure. Quand tu t'obstines à tracer ton chemin seul. Quand tu ne me regardes pas. A force, je deviens résistante à la douleur, mais à chaque fois, tu existes aussi un peu moins.

J'essaie de me souvenir, mais plus ça continue, et moins je me souviens, plus je ne pense qu'à tout ce qui me blesse. Tu es un mec génial, et si tu n'existais pas, je voudrais t'inventer, et j'aimerais vouloir encore faire ma vie avec toi, parce que je peux compter sur toi pour être là. J'ai eu de la chance de te connaître, et d'être aimée par quelqu'un comme toi. Tu ne m'as jamais abandonnée, tu ne m'as jamais trahie, tu ne m'as jamais brimée. Mais...parfois si...c'est très bizarre. Je me sens abandonnée quand tu t'endors. Je me sens trahie quand tu me reproches d'être moi-même. Je me sens brimée quand tu critiques mes choix et ma façon de vivre. Tout est confus en moi, je ne sais plus si je dois t'en vouloir ou pas. Mon Dieu, parfois je te regarde et je pleure de te voir si lointain, ne te doutant pas de ce qui se joue en moi, croyant encore que je "pète une crise" comme tu dis. Tu ne te doutes pas que je suis si près de la porte, je te regarde et j'attends désespérément que tu me donnes envie de ne pas la franchir. Toi tu veux juste que je reste là. Ne pas faire de vagues.

Mon Dieu, c'est dur de te quitter, j'ai cru que tu étais l'homme de ma vie, j'ai voulu t'épouser, j'aurais pu mourir pour toi. J'ai tout un passé avec toi, et je partage aussi un avenir avec toi. Mais le présent est mort, et je meurs aussi avec lui un peu plus chaque jour. Je te regarde, je te regarde, je te regarde et je suis encore envahie d'émotion parfois, quand je te trouve si doux. Mais dès que j'essaie de parler avec toi, c'est un grand vide qui me cogne de l'intérieur. Je ne peux pas être sereine pour les prochaines étapes, les enfants et tout ça, je vais me sentir horriblement seule et malgré tout sous la pression de toutes tes attentes, tes idéaux, tes angoisses. Si je reste comme ça, je vais finir par préférer mourir, je vais finir par vouloir me suicider plutôt que de vivre une vie qui n'a pas de sens. Pourtant, je ne pars pas, depuis tout ce temps que j'ai mal, je ne sais pas pourquoi, sûrement parce que je suis encore attachée à mon rêve, mon rêve d'amour, mon rêve avec toi. Je reste et je passe à côté de quelque chose parce que je suis morte de peur.

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